Le ciné débat organisé mardi 7 novembre 2023 au Select par le « collectif de respect des droits humains » avec la projection du film « Je verrai toujours vos visages » et l’intervention de l’association Viaduq67 a permis à la cinquantaine de personnes présentes d’être informées sur ce sujet et d’échanger avec beaucoup d’intérêt sur ce nouveau dispositif de justice restaurative.
En qualité de binôme d’animateurs, Pascal Weil (directeur adjoint de l’association) et Nikita Pellanda (psychologue clinicienne spécialisée en justice) ont présenté l’association agréée par le ministère de la justice Viaduq France victimes 67 et la mise en œuvre des dispositifs de justice restaurative qui s’inscrivent dans un cadre légal : directive européenne 2012/29 du 25 octobre 2012 ; la loi du 15 août 2014 ; article 10-1 du Code de Procédure Pénale.
Plusieurs principes doivent être respectés :
- Reconnaissance des faits
- Les participants ont été informés et leur consentement a été recueilli au préalable
- La présence d’un tiers indépendant et formé sur ces mesures est obligatoire
- L’exercice d’un contrôle de l’autorité judiciaire
- La confidentialité des échanges.
Ils expliquent :
« Les différentes mesures de justice restaurative sont ouvertes aux victimes et auteurs de tout type d’infraction et nous pouvons les rencontrer dans ce cadre à tout moment de la procédure pénale. Nous prenons attache avec toutes les personnes intéressées pour leur apporter une information générale dans un premier temps puis nous pouvons débuter les entretiens préparatoires qui peuvent aboutir (ou non) à une rencontre sécurisée entre les différentes personnes. »
Pourquoi s'y intéresse-t-on ?
A titre personnel et professionnel : Nikita Pellanda s'est appuyée sur cette méthode inspirée de Nouvelle-Zélande et du Canada pour penser "l'après justice" autrement. Comme la sanction pénale n'a pas toujours de sens pour l'auteur qui commet les faits et comme la réponse pénale n'a pas toujours de sens pour les victimes il faut trouver un temps différent pour mettre du sens à tout cela et rebondir à partir de l'impact que les faits ont eu chez l'un comme chez l'autre pour espérer réparer ce qui a été détruit. " Pour Pascal Weil « cela a également du sens et peut se faire en parallèle avec les accompagnements classiques proposés aux victimes et aux auteurs ». Il rappelle que « recourir à la justice restaurative est un droit et que les professionnels pourraient encourager les victimes ou auteurs qu'ils suivent à s'y tenter ».
Contact : France Viaduq67 Strasbourg
Tél. 03 88 28 57 62
En qualité de binôme d’animateurs, Pascal Weil (directeur adjoint de l’association) et Nikita Pellanda (psychologue clinicienne spécialisée en justice) ont présenté l’association agréée par le ministère de la justice Viaduq France victimes 67 et la mise en œuvre des dispositifs de justice restaurative qui s’inscrivent dans un cadre légal : directive européenne 2012/29 du 25 octobre 2012 ; la loi du 15 août 2014 ; article 10-1 du Code de Procédure Pénale.
Plusieurs principes doivent être respectés :
- Reconnaissance des faits
- Les participants ont été informés et leur consentement a été recueilli au préalable
- La présence d’un tiers indépendant et formé sur ces mesures est obligatoire
- L’exercice d’un contrôle de l’autorité judiciaire
- La confidentialité des échanges.
Ils expliquent :
« Les différentes mesures de justice restaurative sont ouvertes aux victimes et auteurs de tout type d’infraction et nous pouvons les rencontrer dans ce cadre à tout moment de la procédure pénale. Nous prenons attache avec toutes les personnes intéressées pour leur apporter une information générale dans un premier temps puis nous pouvons débuter les entretiens préparatoires qui peuvent aboutir (ou non) à une rencontre sécurisée entre les différentes personnes. »
Pourquoi s'y intéresse-t-on ?
A titre personnel et professionnel : Nikita Pellanda s'est appuyée sur cette méthode inspirée de Nouvelle-Zélande et du Canada pour penser "l'après justice" autrement. Comme la sanction pénale n'a pas toujours de sens pour l'auteur qui commet les faits et comme la réponse pénale n'a pas toujours de sens pour les victimes il faut trouver un temps différent pour mettre du sens à tout cela et rebondir à partir de l'impact que les faits ont eu chez l'un comme chez l'autre pour espérer réparer ce qui a été détruit. " Pour Pascal Weil « cela a également du sens et peut se faire en parallèle avec les accompagnements classiques proposés aux victimes et aux auteurs ». Il rappelle que « recourir à la justice restaurative est un droit et que les professionnels pourraient encourager les victimes ou auteurs qu'ils suivent à s'y tenter ».
Contact : France Viaduq67 Strasbourg
Tél. 03 88 28 57 62